Le temps de le dire par Pauline Dion

Le temps de le dire est une synthèse des opinions et commentaires de trente-deux aînés du quartier Hochelaga-Maisonneuve, dont l’âge s’échelonne de 61 à 91 ans, qui s’expriment sur dix thèmes d’intérêt universel.

L’auteure désire apporter sa modeste contribution au renversement des préjugés qui alimentent l’âgisme. Préjugés entretenus par la méconnaissance de cette étape où, après leur retrait du marché du travail, les aînés continuent pourtant d’apporter leur concours à la bonne marche de la société.

Vieillir heureux les montre en action, Le temps de le dire leur donne la parole.




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Voici quelques réflexions livrées en entrevue :

« J’ai tourné en rond dans la maison pendant un an, pendant que ma femme continuait ses activités culturelles et bénévoles. Un jour, je l’ai accompagnée dans son bénévolat. Et j’y suis resté. Je sais ce que j’ai à faire maintenant. »

« J’ai besoin de vivre une relation amoureuse. C’est beau d’être en amour, il me semble qu’on est moins malade. »

« Moi, j’ai deux amies de plus de 85 ans à la campagne, et quand nous nous rencontrons, c’est chaque fois une vraie partie de plaisir. Nous nous connaissons depuis très longtemps et nous sommes maintenant veuves toutes les trois. Nous parlons de nos enfants, de nos petits-enfants et de nos arrière-petits-enfants. C’est merveilleux, il faut dire : Merci mon Dieu !, vraiment. »

« Mais aujourd’hui les jeunes ne sont pas intimidés par les vieux, ils nous parlent comme à du monde, ils nous tutoient même, alors on se sent sur le même pied qu’eux. On n’est pas des extraterrestres pour eux. »